LOGRONO - LEON été 2008 Etape 12 Terradillos - Bercianos

Publié le par Patrick Chanot

Après un rapide passage dans la ville de Sahagun, nous continuons le Camino real, que nous avons préféré à la variante par la Calzada Romana, mais y a t-il une différence ?



A Sahagun , l'arco de San Benito, en réalité l'ancienne porte monumentale construite en 1662 du couvent de San Facundo.


















C'est un long chemin plat, caillouteux où l'on peut apercevoir à plus d'un kilomètre le moindre virage. Pour beaucoup, cette étape fut monotone, voire pénible, pour d'autres, elle fut le signe d'un dépassement de soi, et une reflexion sur ce à quoi sert de marcher sur ce genre de sentiers.

Au bout de 27 kilomètres, nous arrivons à Berianos au gîte tenu par un groupe de jeunes entouré par un prètre augustin, Pablo, très sympa.



























Le programme nous est présenté de façon extrémement circonstancié.

A 17h rencontre musicale. Les jeunes espagnols, tous venant de Valladolid et volontaires hospitaliers dans ce gîte nous interprètent des chants espagnols religieux et profanes ( même une tentative de Carla Bruni en français!).



























Nous répliquons par " Siffler sur la Colline" et "Le loup, le renard et la belette". Grand succès!

























A 18h, préparation de la messe et du repas. Nous investissons la cuisine pour préparer un service de 43 personnes avec l'aide de deux franc-comtois, Dominique et ¨Patrick, rencontrés sur le chemin depuis Fromista.






Entre Ghislaine et Joelle, Dominique et Patrick  de Haute-Saone


















Beaucoup de pélerins rencontrés depuis plusieurs jours sont avec nous ce soir, comme Marie Claire, des Sables d'Olonne, avec qui nous avions diné à Carrion de Los Condes, un groupe de vendéens redémarrant  de Sahagun, des Polonais, l'espagnol Jose Antonio et ses deux copines, les italiens Diego et Claudia,etc...






La nuit sera un peu gachée par le retour des punaises de lit, malgré les efforts des hospitaliers vaporisant des produits au point d'en être malades.


Publié dans Chemin de Compostelle

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