8 mars 2009 - Tour de Guingamp

Publié le par Jerome et Izabel

Au point de départ, les parents d’Izabel sont venus nous accueillir et introduire cette visite par un rappel historique sur les origines de la ville de Guingamp.  « Guingamp » vient du breton « Gwen » (sacré, blanc) et « camp » (lieu).

Guingamp ne remonte vraisemblablement pas au-delà du IXème siècle ou Xème siècle, du moins en tant que ‘’cité’’.

 










Notre guide et animateur de la journée : Jérôme !

 




Le Trieux : petit fleuve côtier de 71 km qui se jette dans la Manche. Il est navigable depuis Pontrieux jusqu’à la mer, soit 17 km avec une écluse.





 















Situé dans le parc du château des Salles, le magnifique moulin des Salles, rénové par un particulier, est l’un des 10 à avoir fonctionné sur Guingamp. Doté de deux roues, il a été, selon les époques, moulin à blé ou moulin à tan produisant la matière première des tanneurs (écorce de chêne moulue).


 














Quartier Saint-Michel : Ancien séchoir à cuir récemment rénové. La tannerie était l’une des activités majeures des quartiers situées sur les rives du Trieux. La partie supérieure des murs, constituée de lamelles de bois inclinées, permettait la circulation de l’air lors du séchage et du déplissage des cuirs.

 




Dans la prairie de Traouzach, certaines maisons en bordure du Trieux possèdent de larges escaliers en granit, couverts ou non, donnant directement sur la rivière. Il s’agit en fait de lavoirs privés. Ces marches permettaient aux lavandières de faire leur lessive quel que soit le niveau de la rivière, et ceci jusqu’aux années 50.

 




Partis sous un beau soleil, nous nous faisons surprendre par une belle averse, tous à nos capes ! Nous approchons du quartier du Roudourou (qui signifie « gué », « passage »), lieu qui offre la possibilité de franchir le Trieux, très difficile par ailleurs en amont comme en aval. C’est également dans ce quartier que se trouve le stade du Roudourou, haut-lieu d’En Avant de Guingamp, la célèbre équipe de foot de ligue 2.




 

Usines Tanvez, que Fernand a eu l’occasion de visiter lorsqu’il était petit. C’est une fonderie née en 1919 pour fabriquer toutes les pièces de machines agricoles, entre autres. A la fonderie mieux valait porter des sabots : « Au cas où une coulée de métal en fusion tombait, les ouvriers avaient le temps de retirer leurs pieds ».

 














La chapelle Saint-Léonard (XII-XIVème siècle), fondée semble-t-il par Charles de Blois à sa sortie des prisons d’Angleterre, en l’honneur de Saint Léonard (patron des prisonniers), et édifiée au XIVème siècle à l’emplacement d’une construction romane du XIIème siècle.

Du fait de sa situation perchée sur un promontoire dominant les lieux, la chapelle a joué un rôle d’avant-poste défensif lors des différents conflits qu’a connu Guingamp aux XIVème et XVème siècles.

 







Quartier de Castel Pic : Dans cet espace boisé de chênes et de châtaigniers, s’offre à nos yeux un magnifique point de vue sur la ville.
L’endroit est idéal pour observer la richesse de Guingamp en terme de monuments historiques et de belles demeures.

 






Un des derniers lavoirs encore en fonctionnement sur Guingamp.

 










Cet aqueduc alimentait autrefois la fontaine « La Plomée » sur la place du Centre. L’eau de la Pompe traversait les jardins des sœurs de Montbareil, ce qui n’a pas été sans soulever de nombreux problèmes entre elles-mêmes et les élites de la ville.

 



Le jardin public : Le transfert de l’hôpital en 1911 libère les jardins des religieuses augustines, achetés par la municipalité. Le maire de l’époque, Billot, soutient la création d’un jardin municipal inauguré en 1913. Chaque été au mois d’août se déroule dans ce lieu la fête de la Saint-Loup, célèbre concours de danses bretonnes.

Dans ce jardin public se dresse un kiosque à musique. Récemment rénové, ce kiosque est le seul conservé dans le département des Côtes d’Armor.



Ce jardin public abrite également un magnifique ‘’ginkgo’’, arbre sacré en Chine et au Japon qui n’existe plus aujourd’hui à l’état sauvage. Un grand bravo à Colette qui a trouvé cet arbre parmi tous ceux du jardin public !

 















La fontaine Plomée ou la Pompe (vers 1626). Dédiée à la déesse-mère celtique Ana, on peut remarquer les deux vasques supérieures et leurs ornements qui sont en plomb, ce qui explique le nom donné à cet édifice.

 










Maisons à colombage de la place du Centre.

 











La Basilique
Notre Dame de Bon-Secours (XI-XVIème siècle), est le monument religieux le plus important de la ville.



Sa construction ainsi que ses transformations se sont échelonnées sur plusieurs siècles, ce qui explique la juxtaposition de plusieurs styles : Roman aux XIème et XIIème, Gothique aux XIIIème et XIVème, flamboyant au XVème et Renaissance au XVIème siècle.


Chaque année, le pardon attire début juillet une foule de pélerins.

 


 










Nous voici au pied des vestiges du château de Pierre II, bâti au XVème siècle.



C’était un puissant édifice de forme carrée dont chaque angle était flanqué d’une large tour à la base évasée. Aujourd’hui il ne reste de ce château que trois tours, découronnées sur ordre de Richelieu en 1626 et un pan des remparts qui protégeaient la ville et surplombe la rue du Grand Trotrieux. Particularité ce cette construction : des ardoises entre chaque rangée de pierre permettant de respecter un certain écart entre les pierres, l’inclinaison de la paroi et éviter l’affaissement de la tour.


Textes et photos d'Izabel et Jerome Chenu

Publié dans Randonnées

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