PLAINE-HAUTE 7 février 2010
RANDO sympa, avec 15 participants tous motivés, un temps tout à fait correct faisait partie de notre après-midi. Des paysage merveilleux nous ont régalés, les bâtons étaient bien pour certains petits passages un peu boueux, mais la bonne humeur et l’ambiance sympa étaient là !...
Toute l’équipe semblait satisfaite au
moment de l’au revoir … et en se disant : à très bientôt………….
Village des Côtes-d'Armor dans la région de Bretagne, Plaine-Haute fait partie du canton de Quintin.
Située à 197 mètres d'altitude et voisine des communes de Saint-Julien et de Saint-Donan, 1 270 habitants (appelés les Plénaltais et les Plénaltaises) résident sur la commune de Plaine-Haute sur une superficie de 15,3 km² (soit 83,1 hab/km²).
La plus grande ville à proximité de Plaine-Haute est la ville de Ploufragan située au Nord-Est de la commune à 7 km. Le fleuve le gouët est le principal cours d'eau qui traverse le village de Plaine-Haute.
La petite chapelle Sainte Anne est située au hameau de Sainte-Anne du Houlin, au fond d'une vallée creusée par le Gouët, entre Plaine-Haute, Saint-Julien et Ploufragan. Le sanctuaire respire la paix et la sérénité. Une litanie d'ex-voto tapisse les murs.
Un ensemble sculpté de Sainte Anne trinitaire
associe l'enfant Jésus, sa mère et sa grand-mère. Le culte de Sainte Anne se développa en Europe occidentale pendant les XIVe et XVe siècles. Il connut un renouveau en Bretagne après la
découverte en 1623, près d'Auray (56) d'une statue païenne identifiée comme étant celle de la mère de MARIE.
En breton, plen veut dire plat, et alt veut dire hauteur.
L'origine de Plaine-Haute est liée à la fondation d'un établissement religieux au lieu-dit Minihi.
Dans les archives de l'évêché de Saint Brieuc, la paroisse Plen Alta est mentionnée en 1254.
Vers 1330, le nom Plena Alta est mentionné.
En 1428, Plene Haulle est retrouvée.
En 1570 et 1633 est mentionné Plenehaulte.
A partir de 1699, sont mentionnées Plenehaute ou Plaine-Haute.
Les « Chaos du Gouët » est un site classé.
Situé dans la moyenne vallée du Gouët, à mi-distance entre la source et la mer, entre les
communes de Plaine-Haute et Saint-Julien.
Il est délimité en amont par le Moulin de Crenan du Plaintel et à la limite
des communes de Plaintel et Saint-Julien, en aval, par le Moulin de Saint Méen en Plaine-Haute
Par extension, le nom des « chaos du Gouët » est attribué à la vallée au delà de ces limites.
Certains noms témoignent de la christianisation des lieux. Ainsi on trouve « la Chaise au Diable » et « la Marmite de la Vierge ».
Les korrigans locaux s’appellent les korrandons et on peut les rencontrer sur les Landes de Mauïée (= Maugué = Mauvais Gué, sans doute un passage dangeureux à cause de l’eau, des korrandons, des voleurs ?).
En cherchant bien on trouve une entrée de souterrain qui remonterait jusqu’au Château de la Coste.
Relief accidenté dû à la présence des vallées profondes de la Maudouve et du Gouët. Le bourg, bel exemple d'unité architecturale, culmine à 200 mètres. Des trois menhirs attestés au XIXe siècle, seul subsiste "le Fuseau" près du village de l'Hôpital.
On trouve des traces de "villa" gallo-romaine au "Bas du bourg", une motte médiévale et un moulin en activité à "Bien Assis". On peut découvrir des croix mérovingiennes à "Saint-Eloi", "Carcaux" et "La Cassière-Blaye".
Les XVIe et XVIIe siècles ont laissé de belles demeures à La Touche, Saint Armel, Le Clos-Roti, la Ville Chapron. Plusieurs calvaires et deux porches de l'église paroissiale et plusieurs statues datent de cette période. Les piliers et l'ancien baptistaire sont romans
Sur les rives du Gouët, et près du plan d'eau de Saint-Barthélemy, le site de "Sainte-Anne du Houlin" avec sa chapelle et le manoir de "La Ville Daniel" du XVIe
siècle mérite le détour. Dans les chaos du Gouët, entre Saint-Julien et Plaine Haute, de nombreux sentiers balisés permettent de découvrir des vestiges de moulins et leurs déversoirs, des ponts à
dalle, des marmites de fées, un fauteuil de Merlin et peut-être quelques Korrandons farceurs à la tombée de la nuit.
Un Korrandon farceur
Claude et sa pomme éternelle
Merci aux deux Jean-François et Izabel pour les photos et les textes