Saint-Brieuc 13 janvier 2013

Publié le par Philippe et Chantal

sb1
 
 
 
 
 
 
 
 
5 ans presque jour pour jour après la création du blog des Charrois, nous recommençons la même randonnée qui avait inauguré ce site.
Cette fois- ci ce sont Chantal et Philippe qui nous ont organisé aux petits oignons ce parcours très sympathique au départ du Légué et qui nous a rappelé que Saint Brieuc est une cité de vallées!!
sb2
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Comme il ya 5 ans, ce parcours s'est terminé par le partage de la galette des Rois à la salle Palante à Hillion.
Parcours très interessant que nous allons détaillé, malheureusement entaché par de nombreuses pluies, mais tout le monde avait prévu les capes ou les parapluies...  26 personnes quand même pour la rando, 35 pour la galette!
sb3
 
 
 
 
 
 
 
Nous démarrons du Légué, tout près du carré Rosengart.
sb10
 
 
 
 
 
Le légué
 
sb17
 
 
 
 
 
À l'époque romaine, le site se nomme Portus Aurelii. En 1731-1733, un pont en charpente est construit lors de la réalisation d'un nouveau chemin, remplaçant le gué. Le projet de Perroud de 1784 développe des chantiers de construction maritime renommés sous Louis XVI. En 1793, après le comblement des souilles dans le quai Lambert, les ingénieurs Piou et Le Brun construisent un lotissement industriel. Au XIXesiècle, les aménagements se poursuivent avec, notamment, l'éclairage au gaz à partir de 1857 et le pont tournant en 1893.
L'une des plus anciennes mentions de l'activité du port du Légué se trouve dans un mandement du duc Jean V, daté du 19 septembre 1405.
sb 20 plan-du-port-et-du-havre-du-legue-saint-brieuc
 
 
 
 
 
 
 
Au XVIIe siècle, des navires s'y arment pour la pêche à Terre-Neuve. Au XVIIIesiècle, des travaux d'aménagement du port du Légué sont entrepris. Le quai du Légué, dit « quai d'Aiguillon », est construit de 1758 à 1767.
L'ingénieur Perroud réalise le plan du port de Saint-Brieuc et du havre du Légué, conformément à la décision de la communauté de la ville, afin de rectifier la sinuosité de la rivière, en ouvrant un canal à travers le marais, entre le port Favigo et le quai du Légué.
 
sb 21
 
 
 
 
Le Carré Rosengart
Rosengart est une marque automobile française créée par Lucien Rosengart. Elle a produit des voitures particulières de 1928 à 1955
L'entreprise, créée en 1905, fut d'abord spécialisée dans la petite mécanique et l'éclairage pour cycles, canots à moteur et automobiles. Très ingénieux, Rosengart invente le Baby-foot et dépose plus de 120 brevets, dont un lié au lancement des obus. En 1914, il met au point une fusée lance-obus qui, commandée par l’État, lui permet de construire d'importantes usines à Paris et Saint-Brieuc. Il s'associe avec Citroën et ses usines sortiront jusqu'à 100 000 fusées par jour.
Il déposera ainsi plus de 120 brevets, dont le célèbre baby-foot ou ce qui deviendra la future ceinture de sécurité. Sa soif de découvrir n'a pas de limites et, en 1914, il met au point une fusée qui permet aux obus d'exploser à l'air libre. L'état français ne pouvait rester insensible à une telle invention et lui offre la possibilité d'ouvrir une usine de 10.000 m2 à Paris et une autre de 30.000 m2à Saint-Brieuc. Là, il emploiera jusqu'à 4.500 personnes qui fabriqueront 100.000 fusées par jour. Et s'associera avec André Citroën qui, lui, produit les obus.
L’actuel Carré Rosengart est installé à l’emplacement des anciennes Fonderies Sébert
C'est un centre d'activités maritimes et de services aux gens de mer aménagé à l'emplacement des fonderies Sébert, de l'ancienne usine de Rosengart et des ateliers de Chaffoteaux. Une partie des magasins donne sur les quais, l'autre est accessible par un mail central surmonté d'une charpente en bois et métal. La maçonnerie est composée de granite, de grès et de briques bon marché et réistantes au feu. 10000 m2 de bureuax, salles de réunions et boutiques. Un pôle technique pour stocker et réparer les bateaux est adossé à la falaise à l'arrière
 
sb4
 
 
 
 
 
Moulin à papier
Le 28 nivôse de l'an IX (janvier 1801), l'architecte Chancerel effectue le plan d'implantation du nouveau moulin à papier de Jean-Louis Gélineau, sur la rivière de Gouët, à environ 150 mètres de l'ancien moulin.
sb 19 plan-de-moulin-a-papier-saint-brieuc
 
 
 
 
 
 
 
Il reçoit l'approbation du préfet des Côtes-du-Nord le 3 ventose an IX (mars 1801). En 1808-1810, dix ouvriers sont employés à la fabrique de Jean-Louis Gélineau. Une seule papeterie fonctionne en 1811 à Saint-Brieuc.
sb5
 
 
 
 
 
 
 
Nous montons au tertre Notre Dame, un quartier excentré atteignable avec un escalier de 200 marches (nous on les a descendus!) constitué de belles demeures dans cette proprièté appartenant à la famille Renault
sb11
 
 
 
 

sb12
 
 
 
 
 
 
Notre Dame
Cette statue votive est érigée en 1867 par le chanoine doyen du chapitre Onfroy de Kermoalquin (1803-1871), sur le sommet appelé autrefois « tertre Buette », par déformation de Beatae Maria Virgine, en souvenirs des épidémies de choléra de 1866-1867.
La Vierge tient dans sa main droite un sceptre qui, pendant l'occupation allemande, lors de la fête annuelle, est accompagné d'une poignée de petits drapeaux tricolores.
C'est sur ce tertre que se tenait autrefois pendant huit jours la Foire Fontaine, instituée par Marguerite de Clisson au XVe siècle. Cette fête de l'enfance, où se vendaient des jouets, est déplacée vers 1820
 
 
 
 
 
 
aux Promenades, puis au champ de Mars. sb13Nous continuons par de petites venelles dont celle-ci
                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

sb14
 
 
 
Eglise St Michel
Dans le bas de la place, aménagée en 1849, la chapelle du XIIIesiècle est totalement reconstruite en 1470. Au XVIIIe siècle, l'édifice menaçant ruine est utilisé jusqu'en 1835, date à laquelle la paroisse décide de choisir un nouvel emplacement. En 1839, l'ancienne église et son cimetière sont détruits, et un nouveau cimetière est situé dans le champ Gilette. L'église Saint-Michel, dotée d'un orgue Cavaillé-Coll en 1873, est édifiée par Lorin (1781-1846) et consacrée en 1875. Pendant l'occupation allemande, un poste émetteur clandestin est installé derrière l'orgue par l'abbé Fleury, martyr de la Résistance en 1944.
sb16
 
 
 
Villa Rohanech
Le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran (1860-1933), président des armateurs de Bretagne, naît au Légué et assiste pendant toute sa jeunesse aux travaux d'aménagement du havre du Légué. Il décide de s'établir sur la colline qui domine le bassin dans cette grande villa italienne en brique et en ciment, appelée « château ». Trois de ses navires sont célèbres : le cargo mixte Le Saint-Brieuc, le cargo polyvalent La Yolande et le paquebot Le Dinard. En 1901, le boulevard de Rohamet est tracé pour que sa résidence soit reliée à la ville ; il devient ultérieurement le boulevard Pasteur.
 sb15
 
En 1939, la famille de Mézaubran vend à l'épouse d'un négociant briochin, Mme Ollitrault du Reste. Les Occupants allemands y trouvent un observatoire militaire inespéré. Les Américains s'y installent à la Libération. Le département acquiert l'ensemble de la propriété en 1946.
De 1947 à 1994, le site est dédié à l'enseignement agricole. Jusqu'en 1969, c'est une école ménagère départementale d'agriculture. Les jeunes filles de 15 ans et plus, destinées à être fermières, y apprennent les arts ménagers (couture, cuisine, l'économie domestique), les rudiments agricoles et bénéficient d'un peu de culture générale. En 1969, l'école devient collège. Puis lycée en 1979. Les garçons n'y ont accès qu'en 1985 pour préparer un Brevet d'aptitude professionnelle agricole. En 1994, il ferme et est intégré au lycée Jean-Moulin.
Après le départ de l'enseignement, le site commence sa traversée du désert. Un gardien est chargé de l'entretien. La villa va accueillir un temps des réfugiés bosniaques grâce à une association. En 1999, la villa Rohannec'h semble connaitre sa Renaissance avec une exposition d'art contemporain. Puis c'est le silence. À partir de 2005, le parc bénéficie d'une restauration. Il devient un magnifique jardin public qui descend sur le port. L'avenir de la villa n'est pas encore défini. Le conseil général songe seulement « à un lieu d'hospitalité ouvert à toutes formes d'expression et à tous les citoyens ».

 Quelques photos de la galette avec beaucoup de mondesb6
 
 
 
 sb7
 
 
 sb8
sb9quelques rois
 
 
 
 
 
 
 


Publié dans Randonnées

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article