TREGOMAR - 30 janvier 2011

Une équipe de 10 randonneurs dans la bonne humeur étaient au rendez-vous, accompagnés d'un temps sublime, froid et soleil étaient également de la partie.
Nous étions à la recherche de la nature, et avons aussi trouvé le bonheur en côtoyant deux petits cours d'eau au rythme varié, et en arpentant les landes et sous bois, offrant richesse et diversité du parcours.
TREGOMAR, commune associée à LAMBALLE en 1972, nous a proposé également un itinéraire jalonné de vestiges et d'indices permettant de retracer différentes tranches d'histoire, entre autres, fontaine, menhir, et sculptures.....

Trégomar tire probablement son nom du breton « tre » signifiant subdivision de paroisse et de Saint Mar qui vécut au 5^ème siècle, à moins que ce soit une déformation de Saint Trémeur.

Retrouvée par hasard au 19^ème siècle, la fontaine, isolée, abrite la statue de Saint Antoine l’égyptien, protecteur des porcs. Chaque 17 janvier, les pèlerins remplissaient ici des bouteilles d’eau destinées à être vidées dans l’auge des cochons. En guise d’offrandes, on jetait dans la fontaine des oreilles et des pieds de cochon, ou plus rarement des pièces de monnaie.

Après un parcours en sous-bois, on découvre l’imposant menhir de Guihalon. Sa circonférence de 10 mètres et sa hauteur, supérieure à 5 mètres, en font un vestige du néolithique parmi les plus remarquables de toute la région. Classé monument historique en 1965, il témoigne aujourd’hui d’une présence très ancienne à Trégomar.

Ce menhir a contribué à entretenir des mystères et des légendes. La fée Margot, très populaire en pays gallo pourraot en être à l’origine. Alors qu’lle transportait des pierres vers les landes de Plédéliac, quelques unes d’entre elles lui échappèrent malencontreusement. Furieuse et folle de rage, elle lança le plus gros rocher qui vint s’échouer dans le petit bois. Si le mystère demeure, une chose reste sûre : le menhir aurait tout aussi bien pu disparaitre le jour où un individu, persuadé de l’existence d’un trésor enfoui dessous, tenta de le dynamiter.

Après avoir emprunté la vallée du Gast, puis traversé la joli village de Saint-Sulien, on longe le ruisseau du moulin de St Rieul, en référence à un édifice ancien.

Sous le porche de l’église Saint Blaise, on peut remarquer sur chacune des parois, deux stèles en pierre taillée qui se font face. Ces statues, pour le moins originales,

sont des pierres tombales verticales rendant hommage à Olivier le Voyer, seigneur de Trégomar, et à Alix de Mauny, son épouse, qui vécurent au 15^ème siècle.